Une semaine dans mes Doc. Marteens

Aujourd’hui je souhaite partager avec vous une semaine de mon quotidien que j’ai vécue et très appréciée : la semaine dernière. Elle peut paraître quelque peu anodine, pourtant c’est mon quotidien depuis le mois de septembre; excepté le fait que je rentre chez mes parents, c’est plus rare. Habituellement, j’ai des semaines de cinq jours et passe le week-end sur Paris en bonne compagnie. Dans tous les cas, je cours après le temps. Tant de choses diverses à faire en si peu de temps dans un endroit nouveau. Je vous laisse apprécier.

Je tiens à préciser que je suis étudiante dans une école possédant plusieurs sites en île de France et sur le site où j’étudie se situent des résidences étudiantes et ont lieux tous les sports et les soirées des 1A (première année en école d’ingénieur), ce qui réduit considérablement les temps de déplacement (heureusement) !

Lundi

6h30, la semaine commence. Le réveil sonne, je profite du lit chaud quelques minutes pour sortir de mes rêveries. Je sors enfin du lit et des bras de mon homme pour me préparer et essayer d’ouvrir mes yeux endormis. La veille au soir je devais rentrer dans mon logement étudiant mais le destin en a décidé autrement. Mon homme devait prendre un train pour Marseille en début d’après-midi, malheureusement la gare fut fermée sous ordre de la préfecture de police suite à un tragique évènement. Ce qui fait qu’il dut rester une nuit supplémentaire sur Paris et je n’allais pas l’abandonner lâchement à son sort. 7h15 donc, me voici déjà dehors à courir après les métros, 5 minutes de marche rapide puis 30 minutes et deux métros plus tard j’arrive à la gare Montparnasse et saute dans mon transilien direction l’école au fin fond de l’île de France. 30 minutes et un bus après cela, me voici enfin en cours; il est 8h45.

La journée s’enchaîne à travers divers enseignements et une pause déjeuner bien méritée. 17h30, petit concours de cuisine organisé par des étudiants sur le thème du sucré-salé. Notre équipe de trois inconnus est incomplète, cependant avec mon compère du jour nous imaginons un plat satisfaisant avec la liste d’ingrédients imposés dans le temps imparti. Néanmoins, nous ne sommes pas sélectionnés : notre équipe est incomplète. J’atterris alors à la fin d’une réunion étudiante sur « comment mener un entretien téléphonique et comment présenter un projet en trois minutes ? ». Intéressant et utile. Rentrée chez moi, je brise, je ne sais pas comment, ma théière en verre. Cela me contrarie évidement; néanmoins j’essaie de positiver. Un bon petit repas et quelques pages plus tard, le sommeil tombe.

Mardi

Le soleil se lève à 7h30, je fais de même. Un muesli gourmand et un thé sonnent le commencement de la journée. J’arrive tout de même à me tromper d’horaire pour mon cours de chimie, pendant lequel je voulais bosser la physique … tant pis je réviserai chez moi. Entre temps me voici à la laverie pour partager une machine à laver avec une amie. J’en profite pour payer mon loyer avant d’oublier. Maintenant il faut étendre le linge mouillé avec les moyens du bord car dans une chambre étudiante cela reste compliqué. Hop, quelques chaussettes sur une lampe, un t-shirt sur le radiateur, d’autres sur les chaises.

agenda unzestedevoyage

Semaine pas si chargée d’apparence …

Voilà que les aiguilles indiquent 10h, le cours de yoga va démarrer. Deux heures de calme intérieur, de respiration et de méditation, il faut se l’avouer que cela fait un bien fou ! Déjeuner copieur et bavard au menu puis c’est au tour de l’après midi de faire son apparition avec quelques heures de cours. Vers 17h je rejoins mon groupe d’exposé pour potacer et réfléchir ensemble tout en profitant de la chaleur du soleil. A peine le soleil couché que les ventres crient famine, l’opération cuisine bat son plein. 21h ! Déjà ! Vite, je retrouve mes amis et discute autour de boissons alcoolisées. C’est le before, la soirée commence bientôt. « Ah ces jeunes ! Toujours en train de faire la fête et en pleine semaine ! Bah voyons ! ». A l’heure où la soirée devrais accueillir la plupart des étudiants, peu de gens sont là. Cela ne fait rien, nous rebroussons chemin. D’ailleurs, en chemin nous sommes kidnappés par d’autres amis pour un « after », un après soirée à 23h c’est plutôt soft pour le coup mais franchement raisonnable, nous ne sommes que mardi ! Les oiseaux de nuits rentrent tout de même après une agréable soirée entre amis.

Mercredi

Dur, ce matin de se lever. Je me demande bien pourquoi ! La matinée est studieuse et les cours se succèdent. Ce midi je danse, j’ai cours de rock salsa sur le campus. Les couples de danseurs s’échauffent, tous débutants avec trois heures de danse dans les jambes seulement. Aujourd’hui c’est rock ! Les pas s’enchaînent et les corps se déhanchent malgré le capharnaüm qui règne dans la salle. Nous ne sommes pas bien doués mais nous nous amusons bien à essayer de maîtriser les pas du jour. 13h30 et les cours reprennent. Un peu de sérieux tout de même !

Vers 15h, je suis libre et je pars donc retrouver Paris. Je fais quelques courses dans une Biocoop, flâne dans le marais et ses friperies et me dirige enfin vers les quartiers latins. Pour autant, moi qui apprécie les magasins de seconde main pour le concept, je ne me suis pas sentie à l’aise dans certaines qui semblaient plus être des temples de le consommation textile; étrange. Bref, me voici enfin à ma conférence et j’écoute attentivement l’orateur. S’en suit un échange gastronomique entre étudiants étrangers et français à travers diverses spécialités, sucrées ou salées. Français, Brésiliens, Indonésiens … nous discutons et faisons connaissances à travers nos papilles. La soirée se clôture par la danse de trois couples de danseurs qui émerveillent le public de leur prodigieuse élégance. La musique se termine, les couples se séparent et partent à l’assaut du public pour danser le prochain morceau. Mon verre de vin rouge m’est retiré, je me fais kidnapper par un galant ! Je ne connais pas les pas de ce rock et mouline dans la semoule pour suivre mon cavalier, puis je l’écoute et me laisse faire, je tourne et m’enroule dans tous les sens tout en souriant. C’est fou le pouvoir de la danse, moi qui suis à l’origine timide et discrète ! Mon homme va être ravis d’apprendre le nombre de cavalier qui m’ont fait danser aujourd’hui, et que j’ai malencontreusement maltraité de par ma grâce naturelle, on va en rire un moment !

Après les adieux c’est à nouveau la course aux transports. Deux métros et un transilien plus tard, me voici en train de marcher jusqu’à chez moi, au clair de lune, dans la campagne parisienne que cache la plaine de Versailles. J’adore marcher, encore plus les soirs de lune. Je suis heureuse.

Jeudi

7h30, le réveil sonne. Encore 5 minutes de sommeil s’il vous plaît ! 3 minutes plus tard, il sonne plus fort le bougre ! Tiens, ce n’est pas le mien, celui de mon voisin peut-être ? Le bruit ne s’arrête pas et s’amplifie, c’est l’alarme incendie. Grrr. J’enfile des vêtements chauds et retrouve dehors une horde d’étudiants semblables à des zombies. Certains sont en pyjama, d’autres en peignoir de bain les cheveux trempés. Toujours aussi agréable les exercices en cas d’incendie ! Le comptage fait, nous regagnons nos chambres. Petit déjeuner pris, paquetage fait et chambre un peu près rangée, je file en cours. 10h15 me voici libre. 10h18 déjà dans un bus : je rentre voir ma famille ! 11h et je redécouvre la capitale. J’en profite pour prendre un café aux Buttes Chaumont avec une amie. Tant de choses à se dire et si peu de temps ! Vivement la prochaine fois. Déjà je repars en admirant les tags, puis les fresques grandioses que l’on peut apercevoir entre Nationale et Chevaleret sur la ligne 6 du métro parisien. 12h45, mon train part pour Annecy.

Quelques révisions et une sieste plus tard, je découvre que l’automne est peint sur les montagnes. Il fait beau et plutôt chaud, je me sens bien ici, chez moi. 16h30 et me voici dans la voiture, ma mère est venue me chercher ce qui est plutôt cool et gentil de sa part. A peine arrivée chez moi que je repars pour aller chercher ma sœur au lycée, c’est notre petit plaisir. Quitte à rentrer en pleine semaine autant en profiter ! Enfin, je m’arrête et profites de ces moments en famille.

Annecy maison unzestedevoyage

Enfin chez moi !

Vendredi

Le réveil est plutôt tôt, cependant pas aussi tôt que celui des travailleurs. Je profite de ma matinée pour rendre visite à mes grands parents et déjeuner en leur compagnie. Rien de tel que la cuisine d’une grand mère comme tout le monde sait ! Accessoirement, je révise quand même mes cours et réponds aux mails urgents, faut pas déconner non plus !

Après le café, je conduis ma grand mère en ville pour se balader au bord du lac d’Annecy, flâner dans la vieille ville et prendre quelques photos. D’ailleurs ce week end se déroule le High Five : le festival international du ski; et pour sa 8ème année d’existence, les organisateurs ont installés un tremplin géant sur le Paquier, le champ de mars d’Annecy. Avec 42 mètres de hauteur, soit 16 étages, c’est impressionnant ! Nous admirons les mordus de ski dévaler la pente et s’élancer pour faire une figure. Le public vibre et les acclame !

Annecy high five unzestedevoyage

Le tremplin du High Five où s’élancent les mordus de ski !

Pendant ce temps, étonnamment, les rues d’Annecy sont quasi-désertes, cela n’a jamais été aussi agréable de s’y balader le long des canaux. Un brin de shopping nous permet de contempler les étranges tendances vestimentaires de cette année avant de rentrer. Je profite de la soirée pour passer du temps avec ma petite sœur et un avoir un instant de détente en sa compagnie. En plus, ce soir, nous mangeons une raclette, j’en suis bien contente ! Ces moments chaleureux en famille me font tellement du bien que je m’endors le sourire aux lèvres.

Samedi

Ce matin je pars marcher avec ma mère et mon grand père. C’est notre drogue à tous les trois, un besoin irrépressible. Bien qu’étrange, cela nous ai nécessaire et nous procure tant de bien-être ! Nous parcourons 8 kilomètres à travers les hameaux, les champs et la forêt tout en discutant. Un agréable moment en bonne compagnie comme qui dirait. Après le repas, une petite sieste s’impose car la fatigue cumulée me rattrape.

Les batteries rechargées, j’emmène ma sœur en ville pour profiter du High Five et de cette belle journée. Et, comme tous les ans, nous faisons le tour des stands pour récupérer autocollants, posters avec dédicaces et photos funky ! D’heure en heure, toujours plus de monde arrive. Nous finissons et filons prendre le bus pour rentrer. J’aide ma sœur en maths sur les vecteurs et l’heure tourne si vite qu’il est déjà 19h ! De un, quand est-ce qu’on supprime les maths ? Cette matière pose souvent problème et nous suit loin dans nos études (j’en ai encore !). Non, je plaisante, elle est vraiment importante dans de nombreux domaines même si au quotidien la majorité de la population n’a besoin de se servir que des bases apprise au collège. Et de deux, comment est-ce qu’on arrête le temps ? Quand invente-t-on une machine à voyager dans le temps ? Ce serait bien utile et tellement formidable comme invention ! Je m’égare il me semble … Et donc 19h marque le début d’un repas avec toute la famille réunit, juste pour le plaisir de se retrouver.

Annecypont des amours unzestedevoyage

Dimanche

Qu’est-ce que j’ai bien dormi ! Oh 10h16 ? Cela fait longtemps que je ne me suis pas levée avec l’aube. Un bon petit déjeuner avec les figues du grand père, un thé et je suis prête ! J’en profite pour débarrasser le lave vaisselle, et, avec mes deux mains gauches, je casse un verre à vin évidemment !

Depuis hier, ma sœur nous motive à faire un tour de vélo et vers 12h, nous voilà enfin en selle ! Le temps s’écoule, toujours aussi vite malheureusement. Le repas terminé je quitte la maison, toujours difficilement alors que je n’y vis plus quotidiennement depuis plus de 4 ans. Avec mon père nous buvons le café chez mes grands parents puis partons attraper mon train. 15h31, le train m’éloigne de chez moi. Comme à chaque fois, j’ai ce moment de flottement, de vide qui apparaît. Que ce soit la famille ou mon homme, la séparation me trouble toujours quelque peu. Par chance, aujourd’hui je tombe sur une voisine sympathique et tous le long du trajet nous discutons de permis moto, des études, de tout et de rien, oubliant que nous nous connaissons pas et que le temps passe. Moi j’adore ! En gare à 19h19, je quitte mon amie du jour et file courir après métro et transilien. Enfin presque à destination, il ne me reste plus qu’à marcher 30 minutes jusqu’à l’école. A nouveau par chance, je ne suis pas seule et rentre accompagné par un autre élève de l’école dans la noirceur de la nuit.

23h, je termine ce billet et cette semaine si remplie par ces quelques lignes.

Je vous souhaite une très belle semaine !

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